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La SFD et Vous SOCIETE FRANCOPHONE DU DIABETE
Lettre d’informations N°36 Janvier 2021
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| Edito du 29 décembre 2020 | | |
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| Adieu 2020, l’année COVID ; Bonjour 2021, l’année vaccin !
Nous voyons partir sans regrets 2020, année très éprouvante pour tous et tragique pour beaucoup. La plupart d’entre nous étions très enthousiastes à l’idée de la vaccination et avons observé attentivement le rythme de vaccinations aux États-Unis et au Royaume-Uni ainsi que dans d’autres pays avec des millions de personnes vaccinées en quelques semaines. Force est de constater qu’au nom du principe de précaution (ou du manque de vaccins ?), le rythme en France n’aura rien à voir avec celui des autres pays même en Europe. Et le choix de l’ordre de vaccination prête à confusion dans la mesure où il est quasiment uniquement basé sur l’âge, seul le personnel soignant âgé et/ou vulnérable des EHPAD pouvant bénéficier de la 1ère vague de vaccinations. Ainsi, alors que les soignants font partie des premiers vaccinés dans pratiquement tous les autres pays (voir les liens pour les recommandations aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne…), des médecins ou infirmières en 1ère ligne (personnel des USI, des urgences mais aussi professionnels libéraux) seront vaccinés juste avant la population générale, en toute fin de 2ème vague de vaccinations, ce qui signifie au mieux à la fin du 2ème trimestre voire au 3ème trimestre 2021, générant l’incompréhension de tous (y compris de nos patients) et la colère de certains. Et nous sommes particulièrement concernés car nous côtoyons chaque jour de nombreuses personnes à risque particulièrement élevé de forme sévère de COVID19…
A l’heure où l’on nous demande de convaincre nos
patients, la meilleure façon de les convaincre aurait certainement été d’être
nous-mêmes vaccinés sinon la réaction immuable sera « ils font cela parce
qu’ils ne sont pas sûrs du vaccin ». La meilleure réponse est probablement
qu’en fait, il n’y aura pas assez de vaccins pour tous, tout de suite mais ce
n’est certainement pas une réponse satisfaisante. Et la logistique reste encore
floue pour la vaccination par les médecins libéraux.Maintenant que le vaccin existe, chaque hospitalisation pour COVID19 – a fortiori en réanimation – et surtout chaque décès paraitra encore plus inacceptable. Alors, espérons que la stratégie a été murement réfléchie et que le fait de ne pas vacciner tous les professionnels de santé en première ligne - ou tous ceux qui côtoient des personnes à risque élevé de forme grave - en même temps que les résidents et le personnel des EHPAD est adapté.La vaccination est à ce jour la seule façon de reprendre une vie la plus normale possible mais nous savons désormais que ceci ne sera pas possible avant longtemps cette année et que la plupart des réunions prévues au moins pendant le premier semestre resteront virtuelles. Mais c’est un moindre mal par rapport à tous ceux qui seront atteints par la COVID19 dans les prochains mois. Alors, faites-vous vacciner dès qu’on vous le proposera, ne laissez pas passer cette chance ! Et en attendant, prenez bien soin de vous et de vos proches.
Au nom du comité éditorial de La SFD et Vous, je vous souhaite dans ce contexte la meilleure année 2021 possible, avec un retour à une vie « normale » le plus rapide possible !
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| Du côté des associations professionnelles et des congrès | |
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| Du côté de la SFD et des groupes de travail SFD | |
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| Du côté du site de la SFD | |
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| La SFD est un membre actif de l’EUDF (= European Diabetes Forum) (voir La SFD et Vous de Novembre 2020). Pour en savoir plus sur ce Forum dont le siège est basé à Bruxelles, n’hésitez pas à parcourir leur site et à regarder la vidéo de présentation incluant une courte intervention du Président de la SFD.
• https://www.eudf.org
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| Du côté de la SFD Paramédical | |
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| Du côté de la FFRD et de SFDT1 | |
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| Les 2 projets de recherche, lauréats FFRD 2020 (remportant chacun 300.000 €) sont désormais connus ! Il s’agit d’un projet de recherche fondamentale (« Remodelage du microbiote intestinal à l’aide des peptides antimicrobiens pour prévenir le diabète de type 1 », Dr Julien Diana, INSERM, Paris) et d’un projet de recherche clinique (« Relation entre la dysglycémie et l’évolution clinique en fibrose kystique : une étude prospective avec la surveillance en continu de la glycémie » Dr Rémi Rabasa-Lhoret, IRCM, Montréal, Canada).
Le contexte sanitaire n’a pas permis cette année d’organiser une conférence de presse mais un communiqué de presse a été prévu pour la presse grand public et spécialisée.
Pour en savoir plus, consultez le site FFRD et suivez la FFRD sur Twitter : @FondationFFRD
Et la FFRD est officiellement le promoteur de l’étude de cohorte SFDT1. Ce projet vise à inclure plus de 15.000 patients DT1 de tous âges qui seront suivis tous les 3 ans pendant 9 ans. Les inclusions se poursuivent activement et en cette fin décembre nous avons largement dépassé les 260 inclusions.
• www.ffrdiabete.org • https://www.ffrdiabete.org/la-recherche/les-laureats/ • https://sfdt1.fr
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| Du côté des e-diabete masterclasses | |
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| Il s’agit d’une formation à distance, par des experts, sur la thématique du diabète, en partenariat notamment avec la SFD. Ces cours mensuels, initialement conçus essentiellement pour les personnes exerçant dans des pays francophones situés loin des lieux des congrès, sont en fait destinés à tous. Ils sont diffusés le jeudi (13h00 GMT = 14h00, heure de Paris) et si vous vous êtes inscrit au préalable, vous pourrez poser des questions en direct à l’expert. Ces cours restent ensuite disponibles sur le site par le lien ci-dessous. Le cours du mois de décembre a été donné par le Dr Mounia Gourine (Oran) : Genre et risque cardiovasculaire. Le prochain cours aura lieu en février. Le titre et l’orateur seront annoncés ultérieurement sur le site (lien ci-dessous), mais si vous restez connectés sur Twitter, nous vous tiendrons informés dès que les informations seront disponibles ! En janvier, exceptionnellement il n’y aura pas de cours mais la possibilité de participer en ligne aux journées du syndrome du pied diabétique des 21 janvier et 4 février : inscription pour une participation en direct ou en différé par le lien ci-dessous.
• https://masterclasse.e-diabete.org/site/ • https://wound.fr/journee-du-syndrome-du-pied-diabetique/ | |
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| Du côté du coin de la Biblio | |
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| N’oubliez pas de lire régulièrement le « Coin de la Biblio » que vous recevez par mail mais que vous pouvez aussi retrouver sur le site.
N’oubliez pas non plus de consulter régulièrement la rubrique « des chercheurs francophones à l’honneur » pour suivre la recherche en diabétologie francophone. Vous trouverez un article présenté par le Pr Kamel Mohammedi (1er auteur = Manuel Sanchez) sur Longueur des télomères et risques d’amputation du membre inférieur au cours du diabète de type 1 publié dans le numéro d’Avril 2020 de Diabetes Care et l’article présenté par le Dr Sylvie Picard sur Troubles musculo-squelettiques au cours du diabète de type 1 publié dans le numéro d’Avril 2020 de Clinical Diabetes.
Et vous qui venez de publier un article, une revue, une lettre, un commentaire, n’oubliez pas de nous l’indiquer pour pouvoir diffuser votre travail à l’ensemble des adhérents SFD dans cette rubrique.
• https://www.sfdiabete.org/mediatheque/kiosque/le-coin-de-la-biblio • https://www.sfdiabete.org/medical/la-recherche/des-chercheurs-francophones-lhonneur | |
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| Du côté des prises de position SFD | |
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| Du côté de ce que vos patients vous disent | |
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Pour continuer sur le thème de la vaccination anti-COVID19, nous allons essayer de répondre à 2 questions que beaucoup de patients nous posent et que vous vous posez peut-être : est-ce que je peux/dois me faire vacciner si j’ai déjà eu un diagnostic ou une suspicion de COVID19 ? Et faut-il s’inquiéter de la vitesse très rapide de mise au point des vaccins ?
La réponse à la première question est clairement « oui » : vous devez vous vacciner si vous avez déjà été atteint par la COVID19 en respectant le délai de 90 jours après le début des symptômes qui est conseillé. Ceci même si les recommandations officielles disent que la vaccination n’est pas systématiquement indiquée mais qu’elle est possible. Eric Billy qui est immuno-oncologue à Strasbourg en a clairement expliqué les raisons dans une série de tweets – un thread- (lien ci-dessous) : on ne peut pas comparer l’immunité induite par le vaccin et celle secondaire à la maladie. Lors de l’infection, certaines protéines virales perturbent fortement la réponse immunitaire et bloquent la voie de l’interféron. C’est la protéine N du virus, très immunogénique, qui va essentiellement induire la formation d’anticorps mais ceux-ci ne seront pas capables de neutraliser le virus. La protéine S (Spike) – qui permet au virus de pénétrer dans les cellules - est en revanche moins immunogénique et les anticorps contre cette protéine S apparaissent lentement (jusqu’à 45 jours après l’exposition au virus) mais sont capables de neutraliser le virus. C’est l’ARN codant pour cette protéine S qui est utilisé dans les 2 principaux vaccins actuellement disponibles (Pfizer/BioNTech et Moderna) : vous pouvez retrouver les explications dans La SFD et Vous de décembre 2020 (lien ci-dessous). Le vaccin va donc induire une réponse dirigée uniquement contre la protéine S et qui sera plus durable que lors de l’infection car la voie de l’interféron ne sera pas bloquée.
Et si vos patients sont inquiets de la vitesse à laquelle le vaccin a été mis au point, vous pouvez leur répondre par 3 points : - La technologie a largement évolué depuis la mise au point des « anciens » vaccins : certaines étapes qui demandaient des années de travail en laboratoire auparavant peuvent désormais être réalisées en 24 ou 48 heures.
- Il y a eu des moyens financiers considérables qui ont été investis et ont permis d’avancer rapidement
- Les essais cliniques et l’examen par les autorités de santé ont été faits dans les règles. Mais nous sommes devant une maladie très contagieuse et une épidémie très active : avec plusieurs dizaines de milliers de cas quotidiens dans certains pays, les données d’efficacité ont été très rapidement obtenues (avec une séparation des courbes démarrant 12 jours après la première injection pour le vaccin Pfizer). Les données initiales de pharmacovigilance sur plusieurs millions de personnes vaccinées sont par ailleurs totalement rassurantes à ce jour et l’urgence de la situation ne permettait certainement pas d’attendre les données de sécurité à 2 ans (même si celles-ci seront collectées) ni bien entendu de maintenir un groupe placébo.
Les liens des spécialistes et des patients : • https://solidarites-sante.gouv.fr/grands-dossiers/la-vaccination-contre-la-covid-19/je-suis-un-particulier/article/foire-aux-questions-la-vaccination-contre-la-covid-19 • https://twitter.com/EricBillyFR/status/1336618433216122885
Les liens des spécialistes (incluant les principaux essais publiés sur les vaccins) : • https://d19cgyi5s8w5eh.cloudfront.net/usr/6e466d804696c9f45ecfe1f6e659c136/eml/cFct23yeTpGIPA8ntZ8 • https://www.nature.com/articles/s41577-020-00480-0 • https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2034577?query=recirc_mostViewed_railB_article • https://www.nih.gov/news-events/news-releases/promising-interim-results-clinical-trial-nih-moderna-covid-19-vaccine • https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)32661-1/fulltext# • https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(20)30923-3/fulltext • https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2035389?query=featured_home
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| Les effets d’une amélioration de l’HbA1c dans les 21 premières semaines de grossesse chez des femmes ayant un diabète sur le risque de malformations, d’accouchement prématuré et de morbi-mortalité maternelle n’est pas connu. Une étude Canadienne (2007-2018) a regardé l’effet de l’amélioration de l’HbA1c entre la pré-conception (moins de 90 jours avant la conception) et jusqu’à 21 semaines de grossesse. Les risques relatifs (RR) ajustés ont été calculés pour une baisse d’HbA1c de 0,5%. Au total 3459 grossesses ont pu être analysées avec une HbA1c moyenne qui est passée de 7,2% à 6,4%. Les RR par 0,5% de baisse d’HbA1c ont été : 0,94 (IC95% 0,89-0,98) pour les anomalies congénitales et 0,89 (0,84-0,95) spécifiquement pour les malformations cardiaques. Pour les autres RR par 0,5% de baisse d’HbA1c : 0,89 (0,86-0,91) pour les accouchements prématurés, 0,90 (0,84-0,96) pour la morbidité sévère ou la mortalité maternelle. De quoi rassurer nos patientes qui démarrent leur grossesse avec une HbA1c non optimale et les encourager à améliorer leur équilibre !
• https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2774458?resultClick=1
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| | Et n’oubliez pas de nous rejoindre sur Twitter : @SFDiabete et de consulter régulièrement les offres d’emploi diffusés sur notre site. | | |
| Responsable Editorial : Sylvie Picard, Dijon
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