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La SFD et Vous SOCIETE FRANCOPHONE DU DIABETE
Lettre d’informations N°31 Juillet-Août 2020
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| Le congrès SFD reste présentiel !
Vous le savez tous désormais, le congrès SFD 2020 sera présentiel du 8 au 11 septembre à Bruxelles. Mais la crise que nous venons de traverser – et traversons encore car le virus circule toujours – a changé et va changer notre façon de travailler, non seulement pour la pratique des téléconsultations (en espérant que les facilités qui nous ont été données pendant l’état d’urgence sanitaire perdureront !) mais aussi pour les réunions et les congrès. Nous avons tous expérimenté les visioconférences. Pour cet éditorial précédant les vacances, voici une vision un peu plus personnelle des avantages et inconvénients des réunions à distance. En juin, j’ai pu assister à mon premier congrès virtuel avec celui de l’ADA et j’ai eu l’occasion d’être oratrice lors d’une réunion inter-régionale à distance en direct…
Le fait de ne pas voyager et de rester dans son environnement est confortable et peut être un avantage mais suivre un congrès de son bureau est un véritable challenge car nous sommes pris par les occupations quotidiennes et les consultations - a fortiori pendant cette période post-confinement. Et lorsqu’une partie du congrès se passe en nocturne (avec le décalage horaire), c’est encore plus difficile. Inversement, les orateurs sont souvent plus détendus face à leur seule WebCam et il est plutôt sympathique de les voir à leur domicile (la plupart des orateurs américains étaient confinés chez eux au moment de l’enregistrement). Les présentations étaient enregistrées quelques jours avant leur diffusion et les orateurs pouvaient ainsi répondre par « Chat » en direct aux questions des auditeurs au moment de la diffusion de leur présentation. Mais il devenait alors difficile de suivre en même temps le topo et les réponses aux questions... Et inversement, quand on est orateur, les interactions manquent : il est difficile de ne pas pouvoir apprécier les réactions de l’auditoire.Ce qui m’a le plus manqué dans cette expérience de congrès à distance, ce sont les nombreuses interactions que l’on peut avoir entre nous en discutant sur le trajet du palais des congrès, devant un amphithéâtre, dans l’espace d’expositions, devant un poster ou à la pause-déjeuner : de nombreux projets de recherche et beaucoup d’études cliniques ont vu le jour à l’occasion de ces discussions informelles et souvent fortuites ! Et cela permet aussi de discuter des communications auxquelles on a assisté et de celles qu’on n’a pas pu voir et qu’on n’ira pas spontanément regarder sur internet mais dont un collègue vous parle avec passion ! On se sent très seul(e) en assistant à un congrès à distance même si on est plusieurs milliers de personnes connectées… Et j’en suis même arrivée à regretter le café américain… 🙂Vous l’aurez compris, personnellement, je préfère largement les congrès présentiels en sachant bien entendu qu’en raison de la pandémie, nous n’avons pas eu le choix jusqu’à cet été... Alors, passez un très bel été, prenez bien soin de vous et rendez-vous en pleine forme début septembre pour le prochain numéro de La SFD et Vous, juste avant de nous retrouver à Bruxelles avec tous les gestes barrières et les mesures qui seront prises pour assurer notre sécurité ! | | |
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| Du côté des associations professionnelles et des congrès | |
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| Du côté de la SFD et des groupes de travail SFD | |
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| Du côté de la SFD Paramédical | |
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| La FFRD est officiellement le promoteur de l’étude de cohorte SFDT1. Ce projet vise à inclure plus de 15.000 patients DT1 de tous âges qui seront suivis tous les 3 ans pendant 9 ans. Les ouvertures des centres se poursuivent avec également l’ouverture du premier centre libéral le 30 juin (Dr Sylvie PICARD, Dijon). Malgré le retard pris en raison du confinement, les inclusions ont bien démarré.
En 2019, ce sont 4 projets de recherche qui ont été primés par la FFRD (1 de recherche fondamentale, 1 de recherche clinique, 2 de recherche translationnelle). Le montant des allocations a atteint presque 1 million d’euros : 2 allocations de 150 k€ et 2 allocations de 300 k€ chacune. Les lauréats ont pu présenter leurs projets lors d’une conférence de presse le 4 décembre.
L’appel à projets 2020 est à présent terminé. Les projets vont maintenant être soumis aux experts extérieurs pour avis qui auront jusque début septembre pour rendre leur avis. L’agenda de la FFRD est disponible sur le site.
Pour en savoir plus, consultez le site FFRD et
suivez la FFRD sur Twitter : @FondationFFRD
• www.ffrdiabete.org • http://www.ffrdiabete.org/la-recherche/les-laureats/ • http://www.ffrdiabete.org/la-fondation/agenda-ffrd/
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| Du côté des e-diabete masterclasses | |
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| Il s’agit d’une formation à distance, par des experts, sur la thématique du diabète, en partenariat notamment avec la SFD. Ces cours mensuels, initialement conçus essentiellement pour les personnes exerçant dans des pays francophones situés loin des lieux des congrès, sont en fait destinés à tous. Ils sont diffusés le jeudi (13h00 GMT = 15h00, heure de Paris) et si vous vous êtes inscrit au préalable, vous pourrez poser des questions en direct à l’expert. Ces cours restent ensuite disponibles sur le site par le lien ci-dessous. Le cours du mois de juin a été donné par le Dr Guy FAGHERAZZI : Big data et intelligence artificielle : en route vers l’épidémiologie moderne du diabète. Le programme s’arrête pour l’été et reprendra en septembre : restez connectés sur Twitter !
• https://masterclasse.e-diabete.org/site/ | |
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| Du côté du coin de la Biblio | |
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| N’oubliez pas de lire régulièrement le « Coin de la Biblio » que vous recevez par mail mais que vous pouvez aussi retrouver sur le site. Les revues d’articles ont repris en mai après une interruption liée à la pandémie COVID-19.
N’oubliez pas non plus de consulter régulièrement « des chercheurs francophones à l’honneur » pour suivre la recherche en diabétologie francophone. Vous trouverez un article présenté par le Pr Kamel Mohammedi (1er auteur = Manuel Sanchez) sur Longueur des télomères et risques d’amputation du membre inférieur au cours du diabète de type 1 publié dans le numéro d’Avril 2020 de Diabetes Care et l’article présenté par le Dr Sylvie Picard sur Troubles musculo-squelettiques au cours du diabète de type 1 publié dans le numéro d’Avril 2020 de Clinical Diabetes.
Et vous qui venez de publier un article, une revue, une lettre, un commentaire, n’oubliez pas de nous l’indiquer pour pouvoir diffuser votre travail à l’ensemble des adhérents SFD dans cette rubrique.
• https://www.sfdiabete.org/mediatheque/kiosque/le-coin-de-la-biblio • https://www.sfdiabete.org/medical/la-recherche/des-chercheurs-francophones-lhonneur | |
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| Du côté des prises de position SFD | |
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| Du côté des allocations de recherche et prix SFD | |
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L’appel à dépôt des dossiers pour les bourses ou allocations SFD et SFD-industrie 2020 et pour les prix est terminé. Vous retrouverez sur le site
la liste des allocations et des partenaires industriels.
Des bourses de 1500 € peuvent en revanche toujours être envisagées pour des chercheurs ou cliniciens membres de la SFD prioritairement âgés de moins de 40 ans qui sont premiers signataires d’une communication orale ou affichée pour
le congrès de l’ADA ou de l’EASD. La demande devra être accompagnée de l’acceptation officielle de la communication et de la copie du résumé. L’attribution se décidera après évaluation par le conseil scientifique de la SFD.
A noter
également qu’il existe une cinquantaine de bourses de 450 € disponibles pour
les jeunes chercheurs de moins de 35 ans pour les
congrès de la SFD. Une demande motivée approuvée par le directeur du laboratoire ou de l’équipe doit être adressée au Président du Conseil Scientifique. Les bourses seront délivrées très préférentiellement aux auteurs de communications orales ou affichées.
• https://www.sfdiabete.org/medical/la-recherche/allocations-de-recherche-et-prix/allocations-de-recherche-2020 • https://www.sfdiabete.org/medical/la-recherche/bourses-de-voyage-pour-reunions-de-recherche-en-diabetologie
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| Du côté de ce que vos patients vous disent | |
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Nous avons tous entendu des patients déconcertés par les résultats de leur sérologie COVID-19 et certains d’entre vous ont peut-être eu la même (mauvaise) surprise personnellement ou pour vos proches : symptômes typiques et parfois marqués de COVID-19 en février-mars, pas de test PCR possible à l’époque et sérologie en mai-juin négative… La réponse habituelle qui est faite dans ces cas-là est : « ce n’était pas COVID-19 ». Ceci, surtout depuis qu’un article de chercheurs Strasbourgeois a montré que pratiquement toutes les personnes infectées avaient des anticorps détectables quand le prélèvement était réalisé plus de 13 jours après les symptômes. Mais dans cette étude, la durée entre le début des symptômes et le test n’excédait pas 40 jours… Et un article chinois paru récemment dans Nature Medicine suggère que cette immunité pourrait être de courte durée… En Chine les cas-contacts PCR+ sont hospitalisés jusqu’à ce qu’ils ne soient plus porteurs du virus (en moyenne 2-3 semaines). Dans l’étude chinoise, les chercheurs ont analysé les résultats de 37 personnes qui sont restées totalement asymptomatiques (S-) pendant l’hospitalisation et les ont comparées à 37 personnes qui ont développé des symptômes (S+). Le groupe S- représentait 20,8% des patients testés positifs. Un élément intéressant est que parmi les 37 personnes qui sont restées S-, 21 (57%) avaient des anomalies typiques de COVID-19 au scanner thoracique (bilatérales dans 1/3 des cas). A la phase aiguë (3-4 semaines après la contamination), la sérologie IgG était négative chez 19% des S- et 16% des S+. Et 2 mois après leur sortie de l’hôpital, 40% des personnes S- et 13% des personnes S+ avaient une sérologie négative avec une baisse importante des taux d’IgG anti-SARS-Cov2 : médiane de baisse des taux : 71% dans le groupe S-, 76% dans le groupe S+. Il se pourrait que l’immunité acquise soit de plus courte durée que ce qu’on pensait… Il est important de pouvoir dire aux personnes qui ont été symptomatiques mais qui ont plusieurs mois après une sérologie négative qu’elles ont possiblement/probablement eu COVID-19 a fortiori quand les symptômes comprenaient des éléments typiques (anosmie, vascularite…). Par ailleurs, le SARS-CoV2 semble mimer l’action de protéines physiologiques et le système immunitaire pourrait parfois « se tromper de cible » déclenchant diverses maladies-auto-immunes auxquelles nous pourrions être confrontés dans les prochains mois… Et il est également important de répéter le message que tout le monde doit appliquer strictement les gestes barrières (incluant le port du masque…) car même les personnes qui ont été malades pourraient le redevenir si elles n’ont pas développé d’anticorps neutralisants en quantité suffisante et/ou de façon persistante… Par ailleurs, un autre problème est la fiabilité des tests que nous ne pouvons pas détailler ici mais pour lequel vous trouverez un lien pour un article dans le BMJ et un lien pour un article Grand Public de Pour la Science.
Les liens des spécialistes : • https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.05.19.20101832v2.full.pdf • https://www.nature.com/articles/s41591-020-0965-6 • https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7289100/pdf/main.pdf • https://www.bmj.com/content/370/bmj.m2516
Les liens des patients : • https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/coronavirus/tout-savoir-sur-le-covid-19/article/les-serologies-reponses-a-vos-questions • https://www.pourlascience.fr/sd/epidemiologie/covid-19-ce-que-les-tests-serologiques-peuvent-et-ne-peuvent-pas-nous-dire-19491.php
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| Nous savons que le diabète est un facteur de forme grave de COVID-19 et l’étude CORONADO détaillée précédemment (La SFD et Vous de juin, lien ci-dessous) nous a apporté de précieuses informations. Mais la relation diabète/COVID-19 peut également s’effectuer en sens inverse : le récepteur ACE-2 auquel se lie le SARS-CoV2 pour rentrer dans les cellules est en effet exprimé sur les cellules ß pancréatiques mais aussi le tissu adipeux, l’intestin, le rein : des cas de nouveau diabète mais aussi des détériorations aigues chez des patients diabétiques (acidocétose, coma hyperosmolaire, insulinorésistance sévère) ont été décrits. Un registre international – COVIDIAB - a été créé auquel vous pouvez contribuer en vous inscrivant si vous avez des patients remplissant les conditions d’inclusion.
• https://d19cgyi5s8w5eh.cloudfront.net/usr/6e466d804696c9f45ecfe1f6e659c136/eml/nJi8FoQLRnuRWqy • https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMc2018688 • http://covidiab.e-dendrite.com
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| | Et n’oubliez pas de nous rejoindre sur Twitter : @SFDiabete et de consulter régulièrement les offres d’emploi diffusés sur notre site. | | |
| Responsable Editorial : Sylvie Picard, Dijon
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| | © 2020 Société Francophone du Diabète 60 rue Saint-Lazare, 75009 Paris, France - +33 (0)1 40 09 89 07
Cet email n’est pas un spam, il vous est adressé personnellement en votre qualité de membre de la SFD. | |
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