Ces prix, parrainés par la SFD Paramédical et Lifescan souhaitent maintenir un esprit de créativité et de partage.

Leur objectif est de récompenser une initiative, un projet développé par une équipe paramédicale hospitalière, libérale ou faisant partie d’un réseau.

Ce prix est remis au lauréat lors de la Journée d’Automne 2021 au Creusot.

N’hésitez pas à nous proposer vos résumés

de projets et actions

Soumissions par résumé du 1er juin au 15 septembre 2021

Email : prixsfdparamedical@sfdiabete.org

Pour information : 

* Le porteur de projet doit être un paramédical, membre de la SFD Paramédical.

* Les Prix sont remis aux lauréats par le biais d'un organisme habilité à le gérer selon la législation en vigueur.

* Un délai maximum de 1 an, à compter de la date de remise du prix ou bourse, permet de réclamer son prix. Au-delà de cette date la somme sera réaffectée pour d’autres actions selon les mêmes modalités.

Ce sera avec beaucoup de fierté et d’émotion que nous espérons vous y accueillir le 5 NOVEMBRE 2021 pour cette nouvelle édition ! Quelle que soit sa forme, présentielle, hybride ou virtuelle, ce sera une journée tout en mouvement !

Le thème retenu est Diabète de l’enfant / Diabète en mouvement.

Une journée où la valeur du travail d’équipe, de la multidisciplinarité qui nous animent, qui font notre richesse dans le domaine de la diabétologie et qui tous les jours permettent une meilleure prise en charge de nos patients, seront mis à l’honneur !

Le 25 mars dernier, lors du congrès de la SFD, nous avons remis 7 Prix et Bourses.

Ce mois-ci nous allons vous partager les projets de trois d’entre eux : 

Prix Roche 2021 : « Programme d’activités physiques adaptées : pour faciliter l’accès à cette thérapie aux personnes souffrant de diabète ». Cécilia Jouve, Gap

Avec le vieillissement de la population et l’allongement de l’espérance de vie, le nombre de personnes atteintes d’une ou de plusieurs maladies chroniques ne cesse de s’accroître. La prévention des complications, des récidives, des exacerbations et des aggravations des maladies chroniques est un enjeu majeur. Les bénéfices de la pratique d’une activité physique, adaptée si nécessaire, l’emportent sans conteste sur les risques encourus. Notre projet est de faciliter l’inclusion de patient diabétique dans un programme d’activités physiques adaptées afin d’évaluer son efficacité. Le programme, créé et animé par les enseignants en activités physiques adaptées installés au sein de la maison de santé est défini sur 8 semaines à raison de 2 séances d’1h30 par semaine. Une combinaison d’exercices aérobie (ergocycle, circuit cardio training), et d’exercices de renforcement musculaire seront proposés. Ces séances seront systématiquement précédées d’un apport de connaissances théoriques sur l’activité physique et le diabète. Elles seront réalisées dans les salles d’activités physiques au sein de la maison de santé (salle de réentrainement à l’effort et salle de renforcement musculaire). Les résultats attendus sur le patient diabétique sont : réduction du risque de mortalité toutes causes (entre -30 et - 40 %), et de mortalité cardiovasculaire (-25 à - 40 %), meilleur contrôle de la glycémie (l’HbA1c), une augmentation des capacités physiques. Nous faisons l’hypothèse que l’augmentation des connaissances en activités physiques permettra une plus grande motivation à pérenniser ce mode de vie actif.

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Bourse Ypsomed 2021 : « Diabète et aliments ultratransformés (AUT) : incidence du degré de transformation des aliments sur le taux de glucose. » Karine Courtois, Association Enfance Adolescence Diabète, Hôpital des enfants, Toulouse

Plusieurs études récentes mettent en avant que plus un aliment est transformé (industriel), plus il est susceptible d’avoir un effet néfaste sur la santé, surtout s’il est consommé fréquemment. La population adolescente est très exposée à ce genre de produits notamment pour les petits déjeuner et les goûters. L’effet de la consommation de repas riche en AUT sur le taux de glucose chez l’adolescent avec un diabète n’a pas été étudié et permettrait d’adapter nos messages éducatifs. L’objectif de l’étude est de déterminer la différence d’effet entre la consommation d’aliments pas ou peu transformés et d’AUT au petit déjeuner et goûter sur la variation du taux de glucose postprandial, sur la satiété et sur le plaisir. Lors de séjours d’éducation thérapeutique regroupant des adolescents (14-17 ans), ayant un diabète de type 1, traités par pompe externe ou multi-injections et porteurs d’un capteur d’enregistrement continu du glucose, il y aura une alternance entre trois types de petit déjeuner et goûter : le 1er avec des AUT, le deuxième avec des aliments peu ou pas transformés et le troisième au choix, avec analyse des tracés, du plaisir ressentis et de la satiété. L’analyse des courbes du taux de glucose interstitiel par mesure continue (CGM) ou en flash monitoring permettra de déterminer l’évolution du taux de glucose. Des échelles permettront d’évaluer la notion de plaisir et la sensation de satiété. L’analyse comparée des variations de taux moyen de glucose interstitiel de la sensation de satiété avant et après repas et du plaisir ressentis permettra de repérer les effets du degré de transformation et d’adapter nos messages éducatifs auprès des populations d’adolescents atteints de diabète de type 1.

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Prix coup de cœur SFD Paramédical (Abstract) : « Conscience corporelle en ETP Obésité », Géraldine Forest, CHU Lyon

La psychomotricité est la façon singulière de chaque individu de vivre son corps et d’être en relation avec les autres et l’environnement. En tant que thérapie, c’est une spécialité du développement global de la personne. Elle considère que les fonctions sensorielles, motrices, et l’état psychique, affectif, émotionnel du sujet sont liés et indissociables.

Depuis septembre 2019, nous proposons l’intervention d’une psychomotricienne aux patients porteurs d’une obésité complexe au travers d’un « atelier de conscience corporelle ».  Premier temps de travail de groupe des patients hospitalisés il poursuit 3 objectifs :

• La « mise en groupe » : Créer la dynamique de groupe et installer un climat de confiance. Pouvoir se mettre en mouvement (corporel et psychique) sous le regard de l’autre.

• La « mise en corps » : Inviter les participants à se mettre à leur écoute dans leurs sensations, perceptions, et ressentis… au travers d’expérimentations corporelles. Explorer différentes dimensions psychomotrices : l’enveloppe, les appuis, l’ancrage, la verticalité et l’axe corporel, le centre et l’équilibre, des contours vers l’intériorité, la confiance en soi et en l’autre…

• Faire « l’expérience d’un corps-plaisir » : donner une dimension ludique à l’atelier, permettre l’expérimentation et la conscience des « possibles », plutôt que des limites.

Quel est votre parcours avec la SFD Paramédical, en quelques mots ?

Jeune diététicienne exerçant en Diabétologie depuis peu à la Pitié-Salpêtrière à Paris, je tombe incidemment sur le programme de l’Alfediam paramédical, toute jeune association. Voici le début. Puis des rencontres professionnelles en France et dans les pays francophones autour d’intérêts et de projets communs. De fil en aiguille, captivée par le défi d’une société savante paramédicale, très rare à l’époque, je devins secrétaire générale, puis Présidente en 2001 durant trois ans. Vingt ans déjà.

Racontez-nous une anecdote qui vous lie à la SFD Paramédical...

Il y a vingt ans, j’avais souhaité dans le prolongement du plan diabète plein d’espoir organiser la journée d’automne au ministère de la Santé.

Très enthousiaste, le ministère nous avait offert un auditorium. J’avais invité un représentant de la DGS et un représentant de la DHOS. Présente sur l’estrade comme modérateur, quelqu’un me glisse à l’oreille « croyez-vous qu’ils ne vont pas se friter ? ». Quoi ? …Bref, après c’était le tour de l’ANAES et de l’INPES de communiquer, des réseaux de santé aussi. « Mais êtes-vous vraiment sûre de vous, la petite voix me répète-t-elle ? ». Je me décompose, les membres du bureau sont tendus.

La journée se déroule très bien, les propos sont enrichissants, nous sommes aux anges. L’avenir nous révèlera que les espoirs étaient pour la plupart vains. Ce fut un apprentissage de la vie.

L’intensité de l’évènement s’est conclue avec Mmes Lautier et Leridon, membres du bureau, autour d’une coupe de champagne bien méritée.

La mémoire étant sélective, je ne me souviens pas à qui appartenait la voix.

Donnez-nous une action dont vous êtes particulièrement fière avec la SFD Paramédical ?

Mon mandat de Présidente a été riche en élaboration de référentiels et de recommandations de bonnes pratiques. Je suis particulièrement fière d’avoir fédéré des paramédicaux de tous horizons dans la rédaction des documents, soins infirmiers, podologie, nutrition et activité physique. Je n’ai essuyé aucun refus pour y contribuer. J’ai opté très vite pour la pluridisciplinarité, la diabétologie étant le modèle de l’éducation thérapeutique du patient et celui que je vivais quotidiennement dans le service du Pr A. Grimaldi.

Et si votre lien avec la SFD Paramédical était… ce serait quoi et pourquoi ?

Un animal ? 

…Mon chat diabétique, parce qu’il faisait des hypoglycémies lors des réunions de bureau en présence de Mmes Cottez et Rossi, à mon domicile. Resucrage félin.

Une couleur ?

…Le point rouge du logo, bien évidemment.

Une odeur ?

...Grand cru de Bourgogne, car d’excellents souvenirs du congrès à Dijon.

Une matière ?

...Papier glacé, celui des premiers livrets. Ça brille !

Un objet ?

...Des enveloppes et des timbres, car j’en ai soupé de remplir, de longue, des enveloppes et de coller des timbres (jusqu’à 400 par envoi) pleines de feuilles à agrafer : convocations à l’AG, appels à candidature, comptes rendus, lettres des paramédicaux, etc. Mais ça, c’était avant..

Enfin définissez la SFD Paramédical et vous en 5 mots, lesquels choisiriez-vous ?

Investissement, Leadership, Recherche, Ouverture, Amitiés.

N’hésitez pas à visiter notre site :  www.sfdiabete.org/paramedical

Secrétariat de la SFD Paramédical : secretariat.paramedical@sfdiabete.org

Édition : Justine GREGOIRE et Emmanuelle BERDAH

avec le Bureau de la SFD Paramédical et sa Présidente Annie VANNIER