| | |
La SFD et Vous SOCIETE FRANCOPHONE DU DIABETE
Lettre d’informations N°33 Octobre 2020
| | |
|
| |
|
| Masque obligatoire !
Une fois de plus, c’est un éditorial COVID-19 car cette pandémie domine notre vie et notre activité et malheureusement visiblement pour encore un long moment. En effet, nous sommes actuellement dans une situation relativement comparable à ce qui existait mi-mars. On a l’impression que l’infection est moins grave car le nombre d’hospitalisations et de décès par rapport au nombre de cas est bien inférieur à celui du mois de mars. Mais c’est simplement parce que le dénominateur a augmenté en raison des nombreux tests pratiqués. Il est très probable qu’en mars, le nombre de formes non symptomatiques mais aussi le nombre de formes légèrement ou modérément symptomatiques était encore bien plus élevé qu’actuellement mais comme seuls les cas graves nécessitant une hospitalisation étaient testés, on ne les comptabilisait pas… Nous avons donc la « chance » de voir actuellement ces cas et de savoir ce qui va se passer si nous n’agissons pas avec notamment la saturation du système de santé. Mais malheureusement, nous nous heurtons à des oppositions, y compris de certains médecins qui ont une large audience médiatique et/ou sur les réseaux sociaux. Pour pouvoir répondre à nos patients et nous protéger, il est indispensable d’avoir des notions précises sur les connaissances actuelles et de savoir qu’il existe des différences importantes dans les possibilités de gestion de l’épidémie par rapport au mois de mars. Tout d’abord, nous connaissons bien mieux le virus, le traitement des formes graves a largement évolué depuis le début de l’épidémie et le mode de propagation du virus est bien mieux cerné. Nous savons qu’il se transmet en particulier par aérosols. Si vous êtes dans un endroit confiné sans masque et qu’une personne infectée par le Sars-Cov-2 se trouve/trouvait au même endroit également sans masque même à distance, même longtemps auparavant, le risque d’infection est majeur tant que la pièce n’aura pas été largement aérée. Dans un bus, en Chine, en janvier, un passager malade alors asymptomatique et ne portant pas de masque a contaminé 24 des 67 autres passagers également sans masque, y compris ceux situés à plus de 5 mètres de lui. A l’extérieur, les risques d’aérosols sont moins importants (car ils sont dilués) mais à distance proche, le risque de contamination directe existe : si vous croisez quelqu’un sans masque qui tousse ou éternue à ce moment-là ou encore qui fume ou vapote (le virus étant potentiellement contenu dans la fumée ou la vapeur), vous ne serez correctement protégé(e) que si vous portez vous-même un masque…
Car effectivement, contrairement au début d’année, nous avons maintenant des masques. Même si la protection n’est pas de 100%, il a été montré qu’une personne qui serait infectée alors même qu’elle portait un masque a >80% de chances de faire une forme asymptomatique ou peu symptomatique et a priori très peu de risques de faire une forme grave, la charge virale étant alors beaucoup plus faible. On conçoit donc que le danger existe dès qu’on ne porte pas de masque ou qu’on est obligé de l’enlever comme pour manger ou boire. Cela explique la fermeture prioritaire des cafés et restaurants dans les lieux de circulation active du virus et la suppression des rassemblements où il paraît inconcevable pour beaucoup de ne même pas boire un café ensemble... Nous devons donc insister auprès de nos proches, nos collègues et nos patients pour que toute personne porte son masque sur sa bouche (pour éviter de diffuser du virus) ET sur son nez (pour éviter d’en respirer) même si la personne est seule dans une salle d’attente (lieu confiné par définition) afin de se protéger et de protéger les personnes suivantes.
Et cela implique que nous portions nous-mêmes notre masque en toute circonstance y compris et surtout lorsque nous nous exprimons en public ou devant des collègues. Lorsqu’on connaît le mode de diffusion du virus, on n’est de toute façon pas très rassuré(e) quand un orateur ne porte pas de masque, d’autant qu’en parlant fort, il/elle diffuse probablement davantage de particules. En tant que professionnels de santé nous avons un devoir d’exemplarité. Et par définition, nous sommes en contact avec des personnes fragiles donc nous n’avons pas le droit de prendre des risques que ce soit pour nous, pour nos patients ou pour nos proches…
Le dernier point qui a évolué depuis mars est la disponibilité des tests. Il est certain que leur usage n’est actuellement pas optimal même si la situation évolue. Dans l’idéal, des tests salivaires avec un résultat très rapide qu’on pourrait faire à domicile au moindre doute aiderait grandement. La sensibilité est peut-être moins bonne que pour un test PCR naso-pharyngé (c’est discuté) mais la facilité de multiplier ces tests peu chers (quelques euros versus pratiquement 74 € facturés à la CPAM par test PCR naso-pharyngé) peut certainement « rattraper » l’éventuelle moindre sensibilité et permettre aux personnes concernées de s’isoler rapidement, ce qui est une condition essentielle pour stopper l’épidémie sans recourir à un reconfinement massif.
Il est probable que si tout le monde portait un masque en dehors de son domicile et si on disposait de ces tests rapides, cela stopperait la progression rapide de l’épidémie et éviterait les conséquences économiques désastreuses d’un éventuel reconfinement ou même de fermetures plus ciblées. Pour les tests, nous avons peu de pouvoir à notre niveau, alors insistons chaque fois que possible pour que les masques soient portés et portés de façon adéquate, expliquons-en les raisons et expliquons que le danger correspond aux situations où l’on doit enlever son masque. Et bien entendu montrons l’exemple !
Bon courage à tous pour ce mois d’octobre en espérant que le prochain éditorial puisse être un peu plus « léger » et prenez bien soin de vous…
| | |
|
|
|
| Du côté des associations professionnelles et des congrès | |
|
|
|
| Du côté de la SFD et des groupes de travail SFD | |
|
|
|
| Du côté du site de la SFD | |
|
|
|
| Du côté de la SFD Paramédical | |
|
|
|
| La FFRD est officiellement le promoteur de l’étude de cohorte SFDT1. Ce projet vise à inclure plus de 15.000 patients DT1 de tous âges qui seront suivis tous les 3 ans pendant 9 ans. Les inclusions se poursuivent activement et le 100ème participant a été inclus le 15 septembre !
En 2019, ce sont 4 projets de recherche qui ont été primés par la FFRD (1 de recherche fondamentale, 1 de recherche clinique, 2 de recherche translationnelle). Le montant des allocations a atteint presque 1 million d’euros : 2 allocations de 150 k€ et 2 allocations de 300 k€ chacune. Les lauréats ont pu présenter leurs projets lors d’une conférence de presse le 4 décembre.
L’appel à projets 2020 est à présent terminé. La pré-selection des candidats aura lieu très prochainement. L’agenda de la FFRD est disponible sur le site.
Pour en savoir plus, consultez le site FFRD et
suivez la FFRD sur Twitter : @FondationFFRD
• www.ffrdiabete.org • https://www.ffrdiabete.org/la-recherche/les-laureats/ • https://www.ffrdiabete.org/la-fondation/agenda-ffrd/
| |
|
|
|
| Du côté des e-diabete masterclasses | |
|
|
|
| Il s’agit d’une formation à distance, par des experts, sur la thématique du diabète, en partenariat notamment avec la SFD. Ces cours mensuels, initialement conçus essentiellement pour les personnes exerçant dans des pays francophones situés loin des lieux des congrès, sont en fait destinés à tous. Ils sont diffusés le jeudi (13h00 GMT = 15h00, heure de Paris) et si vous vous êtes inscrit au préalable, vous pourrez poser des questions en direct à l’expert. Ces cours restent ensuite disponibles sur le site par le lien ci-dessous. Le cours du mois de septembre a été donné par le Dr Georges HA VAN (Service de Diabétologie du Pr Agnès HARTEMANN, GH Pitié-Salpêtrière, APHP) : La prise en charge globale des plaies du pied diabétique à risque. Le prochain cours aura lieu le jeudi 15 octobre par le Pr Bruno VERGÈS (Dijon) : Approches
physiopathologiques et thérapeutiques de la dyslipidémie dans le diabète de
type 2.
• https://masterclasse.e-diabete.org/site/ | |
|
|
|
| Du côté du coin de la Biblio | |
|
|
|
| N’oubliez pas de lire régulièrement le « Coin de la Biblio » que vous recevez par mail mais que vous pouvez aussi retrouver sur le site.
N’oubliez pas non plus de consulter régulièrement la rubrique « des chercheurs francophones à l’honneur » pour suivre la recherche en diabétologie francophone. Vous trouverez un article présenté par le Pr Kamel Mohammedi (1er auteur = Manuel Sanchez) sur Longueur des télomères et risques d’amputation du membre inférieur au cours du diabète de type 1 publié dans le numéro d’Avril 2020 de Diabetes Care et l’article présenté par le Dr Sylvie Picard sur Troubles musculo-squelettiques au cours du diabète de type 1 publié dans le numéro d’Avril 2020 de Clinical Diabetes.
Et vous qui venez de publier un article, une revue, une lettre, un commentaire, n’oubliez pas de nous l’indiquer pour pouvoir diffuser votre travail à l’ensemble des adhérents SFD dans cette rubrique.
• https://www.sfdiabete.org/mediatheque/kiosque/le-coin-de-la-biblio • https://www.sfdiabete.org/medical/la-recherche/des-chercheurs-francophones-lhonneur | |
|
|
|
| Du côté des prises de position SFD | |
|
|
|
| Pour ceux qui n’ont pas suivi le congrès virtuel EASD (ni les tweets #EASD2020 sur @SFDiabete…), Julio Rosenstock y a présenté une étude randomisée de phase 2 comparant la première insuline basale hebdomadaire (Icodec) versus une injection quotidienne d’insuline Glargine 100 U/ml dans une population de 247 patients ayant un diabète de type 2 et naïfs pour l’insuline. Les résultats montrent une efficacité comparable et un nombre d’hypoglycémies significatives (<54 mg/dL) comparable mais il faut noter un risque plus que doublé (RR = 2,42, IC95% 1,50-3,88) d’hypoglycémies de « niveau 1 » (54-69 mg/dL).
• https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2022474?query=featured_endocrinology
| |
|
|
|
| | Et n’oubliez pas de nous rejoindre sur Twitter : @SFDiabete et de consulter régulièrement les offres d’emploi diffusés sur notre site. | | |
| Responsable Editorial : Sylvie Picard, Dijon
Pour toute remarque ou suggestion, contactez-nous. si vous n’arrivez pas à visualiser correctement cet email, cliquez ici. | | |
|
|
|
| | © 2020 Société Francophone du Diabète 60 rue Saint-Lazare, 75009 Paris, France - +33 (0)1 40 09 89 07
Cet email n’est pas un spam, il vous est adressé personnellement en votre qualité de membre de la SFD. | |
|
|
|
|
|
|