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Cette année encore, les élections en ligne se sont bien déroulées avec des modalités plus simples et plus pratiques !

Merci de votre participation !

 ▶︎ Congrès virtuel Strasbourg 2021 : J-7

Une étude menée par l’Assurance-maladie montre que le taux standardisé d’amputation chez les patients diabétiques est passé de 301 à 262 pour 100 000 entre 2008 et 2014.  Des progrès toutefois inégaux selon les régions et les populations.

En effet, d’après le Dr Coralie Amadou-Kerangoarec, cheffe de clinique au sein du service d’endocrinologie et diabétologie du centre hospitalier Sud Francilien, plus de prévention en amont et une amélioration de la prise en soins en milieu hospitalier. Globalement, on relève un peu plus d’amputations au niveau d’un orteil (47 % en 2008, contre 49 % en 2014) et un peu moins au niveau de la cuisse (17 %, contre 15 %).

Une uniformisation des pratiques avec une diffusion d’informations internationales, le geste de revascularisation avant amputation est de plus en plus fréquent.

La prévention reste alors le moyen le plus efficace pour faire baisser ces chiffres. Afin d’éviter tout risque de complication, les professionnels de santé doivent intervenir le plutôt possible.

Puis afin de renforcer ces bénéfices, un forfait podologique a été créé pour les patients à haut risques.

Cette étude met en évidence deux points clés : 

- Le taux standardisé d’amputation diminue, mais une forte hausse du nombre d’hospitalisations pour plaies du pied est constatée : celles-ci sont passées de 508 à 701 pour 100 000 personnes diabétiques entre 2008 et 2014, soit un effectif de 12 180 à 22 350 personnes.

Ceci est dû à une prise en charge plus précoce, mais cette prise en charge précoce n’est pas la même dans toutes les régions. La réunion par exemple à un faible taux d’hospitalisation mais un taux important d’amputations.

- Deux types de publics à risque d’amputation, les hommes et les populations précaires, moins accessibles à la prévention et la prise à temps de la prise en soins.

La prévention et la prise en charge des complications à un stade précoce sont un enjeu important chez les patients en situation de précarité », souligne la Dr Amadou-Kerangoarec.

La Société Francophone du Diabète (SFD) et le Collège National des Gynécologues Obstétriciens Français  (CNGOF)  ont  recommandé  depuis  2010  un  dépistage  du  diabète  gestationnel  sur  facteurs de  risque  basé  sur  la  glycémie  à  jeun  au  premier  trimestre  de  la  grossesse  et  sur  l’hyperglycémie provoquée orale (HGPO) au 6ème mois de la grossesse.

Bien que l’HGPO reste l’examen de référence pour dépister le diabète gestationnel au 6ème mois de la grossesse, la pandémie COVID-19 nous a amené à proposer une modalité alternative dans certaines situations particulières. En effet, afin de respecter les mesures de distanciation, certains laboratoires ont décidé de ne pas accueillir les patientes pendant une durée de 2 heures pour effectuer l’examen et certaines patientes ne souhaitent pas effectuer cet examen. Ceci est très dépendant des régions et des structures hospitalières ou de ville.

Une étude française récente montre que le  dépistage  sur  facteurs  de  risque  identifie  effectivement  les  femmes  les  plus  à  risque d’événements de diabète gestationnel  pendant  la  grossesse.

En effet, une glycémie à jeun ≥ 0,92 g/l ou qu’un taux d’HbA1c ≥5,7% peuvent être considérés comme anormaux, faisant poser le diagnostic de diabète gestationnel et justifiant une prise en charge. (Cf image ci-jointe)

Cette alternative n’est proposée que dans le contexte pandémique actuel.

Quel est votre parcours avec la SFD Paramédical, en quelques mots ?

- Présidente de l’Alfediam paramédical (ancienne SFD paramédical) de 1988 à 1991

- Coordinatrice des Référentiels :

« Surveillance de ASG et Technique injection et GLP1 » (dernière vers 2017)

« Pompes à insuline externe et Mesure Continue du Glucose » (2020)

 - Prise de position dans « la boucle fermée » (2020)

- Conseils des Sages SFD Paramédical

- Multiples communications aux différents congrès

Donnez-nous une action dont vous êtes particulièrement fier avec la SFD Paramédical ?

Pendant ma présidence, j’ai commencé à œuvrer en CA avec les médecins de l‘ALFEDIAM (Aujourd’hui la SFD) afin que nous soyons autonomes financièrement et que nous ayons notre chéquier.

J’ai mis en place différents prix dont le premier a été OWEN MUMFORD,

Prix du meilleur projet avec Lilly

Formation comment rédiger des abstracts et ensuite la mise en place du meilleur abstract.

Et si votre lien avec la SFD Paramédical était, ce serait quoi et pourquoi ?

Un animal ? 

...un félin pour observer, écouler et agir en conséquence.

Une couleur ?

...rouge couleur du logo de la SFD.

Une odeur ?

...jasmin en souvenir d’un super congrès à Marrakech.

Une matière ?

...Bois agréable chaud et évolue avec le temps.

Un objet ?

...le micro car quel que soit le lieu où nous parlons de la SFD il faut nous entendre !!!!

Enfin définissez la SFD Paramédical et vous en 5 mots, lesquels choisiriez-vous ?

Innover, Volontaire, Partager (former), Être présent, En recherche de perspectives et de projets.

N’hésitez pas à visiter notre site :  www.sfdiabete.org/paramedical

Secrétariat de la SFD Paramédical : secretariat.paramedical@sfdiabete.org

Édition : Justine GREGOIRE et Emmanuelle BERDAH

avec le Bureau de la SFD Paramédical et sa Présidente Annie VANNIER