Ce sont d’abord les mêmes précautions que dans la population générale :
- Lavage fréquent et prolongé des mains au savon ou avec un gel hydro-alcoolique a fortiori après un passage dans un lieu public, les transports en commun. - Éviter de se toucher le visage (bouche, nez, yeux) avec les mains. - Tousser ou éternuer dans un mouchoir en papier et le jeter immédiatement. - Éviter les contacts « sociaux » : pas de poignées de mains, ne pas s’embrasser – même avec les membres de la famille… Être à ce niveau particulièrement vigilant vis à vis des personnes âgées et/ou fragiles. - Éviter autant que possible les lieux publics et notamment là où le risque de croiser des personnes malades est maximal et en particulier les urgences des hôpitaux ou cliniques (si besoin appeler le 15) et respecter une distance de 1 mètre avec les autres personnes - S’isoler si on est malade. - Il faut savoir que le temps de contact nécessaire à la contamination exige une certaine durée (estimée à >15 min) et proximité (<1 m) de contact mais il faut aussi savoir que le virus est également excrété par voie fécale, nécessitant des précautions spécifiques dans certains cas. - Se méfier des « fake news » qui circulent…
Mais ce sont également des précautions à prendre pour la prise en charge du diabète :
- Avoir le meilleur équilibre glycémique possible diminue probablement les difficultés de gestion du diabète au moment de l’épisode aigu. - Avoir de quoi « tenir » 2 semaines pour le traitement (insuline notamment) mais aussi le matériel de traitement (aiguilles, cathéters et réservoirs ou pods, schéma de remplacement, piles), le matériel de surveillance (capteurs, bandelettes pour sucre et acétone, lecteur, piles et/ou chargeur), sucre, kit de Glucagen. - Avoir du paracétamol en sachant que le traitement par paracétamol perturbe les résultats de mesure du glucose en continu avec les capteurs dont nous disposons actuellement en France - sauf avec le FreeStyle Libre dont les résultats peuvent en revanche être faussés par de hautes concentrations de vitamine C (il faut se méfier car certains en prennent à forte dose pendant cette période d’épidémie…) - Renforcer le rythme de surveillance du diabète a fortiori en cas de symptômes - S’assurer que la conduite à tenir est connue en cas de déséquilibre du diabète : recherche d’acétone, bolus de correction… - S’assurer que le patient possède tous les numéros d’urgences : 15, numéro du cabinet ou du service de diabétologie, numéros d’astreinte médicale et technique en cas de traitement par pompe. - Si vous pouvez mettre en place dès maintenant des moyens de télésurveillance avec vos patients (dans ou en dehors du programme ETAPES), cela peut constituer un point très positif pour discuter avec eux de leurs résultats et les aider à adapter leur traitement sans les obliger à se déplacer. - Le recours à la téléconsultation a été assoupli depuis le 12 mars sans que l’aspect technique ait été abordé pour l’instant.
• https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(20)30113-4/fulltext • https://www.ameli.fr/cote-d-or/assure/remboursements/rembourse/telemedecine/teleconsultation |