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Aquarius : de la crise politique…
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aux contre-feux de l’Union européenne.
La décision du nouveau ministre de l’intérieur italien,
Matteo Salvini, par ailleurs leader de la Lega, d'interdire l’entrée sur le sol
italien de six cent trente migrants embarqués sur le chalutier Aquarius, comme de
tous ceux qui suivront la même route, présente deux mérites.
Celui d’épargner à l'Italie un surplus de population
étrangère.
Celui de mettre en évidence les contradictions et
l’incohérence des positions de l’Union européenne, incapable de faire face à
l’ampleur du phénomène migratoire. Une Union crépusculaire en voie de
décomposition avancée pétrifiée face au réveil de ses peuples qu'elle croyait avoir
définitivement placés en état de narcose.
Il serait pourtant hâtif et périlleux de se réjouir trop
tôt.
La mise en place d'une ligne de force Rome/Vienne/Munich (que
le président de la CSU bavaroise Horst Seehofer, ministre fédéral allemand de
l'Intérieur, vient d'appeler de ses vœux à l'unisson avec son collègue Salvini,
fragilisant ainsi un peu plus la Chancelière Merkel empêtrée dans sa coalition),
ajoutée à la fermeté de la Hongrie, de la Slovénie et de la Pologne pour n'évoquer
que ces trois nations courageuses, va bien sûr dans le bon sens et porte en
elle-même des signes d’espérance.
Autre lueur dans le ciel enténébré de notre vieux continent,
la perspective de la Présidence du Conseil européen par l'Autriche à partir du
1er juillet prochain. Le chancelier Sébastian Kurz, allié de la
droite nationale autrichienne FPÖ, a annoncé sa volonté de placer la lutte
contre l’immigration au centre de sa présidence et d'en faire le thème majeur
de son exercice.
Mais le Système, même fragilisé, sait développer ses propres
défenses immunitaires.
Saisis dans un premier temps de panique devant la
transgression italienne, les dirigeants européens « conformes » se
sont vite repris et ont allumé les contre-feux en temporisant et en tentant
d’enfoncer les premiers coins dans les interstices de la très hétéroclite
coalition italienne.
Plusieurs éléments montrent le relatif succès de ces
manœuvres :
- La non-annulation de la visite en France du
Président du Conseil italien Guiseppe Conte, malgré les déclarations
insultantes faites par le Président de la République avant que celui-ci ne
rétrograde sur le fond et sur la forme. Certes, lors de la conférence de presse
commune des deux dirigeants, la tension était palpable. Mais le tutoiement de
rigueur, les effleurements tactiles, les sourires de connivence et la recherche
évidente de consensus montraient que Guiseppe Conte était bel et bien en stage
d’intégration accélérée au sein de la grande famille de l’Établissement européen.
- L’arrivée discrète dans le port de Catane en
Sicile d'un navire de la marine italienne, le Diciotto avec 930 migrants à bord,
pour la plupart érythréens, récupérés au large des côtes italiennes le lendemain
du jour où le gouvernement refusait d'accueillir l’Aquarius dessine les limites
du volontarisme populiste lorsqu'il ne s’appuie pas sur une pensée et une
vision homogènes… Ce qui, sans surinterpréter les faits, pourrait laisser
penser que, au-delà des symboles et des mouvements de bras, la
« bisounours politique » n'a rien perdu de sa puissance et qu’une
partie de la coalition italienne "anti Système" au pouvoir sait
adresser a qui de droit les signaux de bon vouloir qu’elle croit nécessaire à
sa survie.
- Le caractère hétéroclite de l’alliance gouvernementale
italienne qui porte en germes les conditions de son éclatement, commence à être
exacerbé par les instances européennes afin de mettre un terme le plus
rapidement possible à ce que l’union considère comme une anomalie. Les propos
méprisants de Macron à l’encontre de Salvini (« je ne discute pas avec un
ministre de l’intérieur. Seulement avec les Présidents de la République ou du
conseil ») sont un avant-goût de la tactique de déstabilisation dont vont
user les gouvernants dans les prochains mois, en particulier lors du Conseil européen
qui se tiendra à la fin du mois de juin. Conte, pourquoi pas ? Di Maio (M5S),
peut être. Salvini, jamais !
À l’ordre du jour de ce Conseil en plus du renforcement mille
fois annoncé de l'agence fantôme Frontex censée veiller au contrôle des
frontières extérieures de l'Europe, la refonte (mot passe-partout fort prisé
par le Président de la République qui l'avait déjà utilisé, ces dernières
semaines, à propos de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien, et de l’Organisation
Mondiale du Commerce) des accords de Dublin. Ces accords interdisent en
principe à un migrant débouté du droit d'asile dans le pays de première arrivée
de faire une nouvelle demande dans un autre pays où, par la magie de Schengen,
il a tout loisir de se rendre. Rappelons que si l’Italie à du recueillir plus
de 500 000 migrants sur ses côtes méditerranéennes, beaucoup d'entre eux ne
sont pas restés et ont choisi d'autres États pour destination finale. Ce sera le
cas pour une grande partie des passagers de L’Aquarius que La France a d’ores
et déjà décidé d'accueillir sur son sol après leur débarquement à Valence en
Espagne où les autorités locales avaient déployé une banderole "Bienvenue
chez vous".
La France, grâce à sa réputation de générosité sociale et
administrative est la première des destinations, avec 262 000 titres de
séjour accordés en 2017 (l’équivalent de la population de Bordeaux),
40 000 statuts de réfugiés consentis la même année par l'Office de
Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA), sans parler des clandestins et
des bénéficiaires du regroupement familial. Le tout-venant s’ajouter à des
décennies d'immigration massive conduisant mécaniquement par les biais
conjugués de la naturalisation et surtout de l'agrégation démographique servie
par un code de la nationalité aberrant à ce grand remplacement que les
tartuffes ne sauraient voir.
La réforme de Dublin d’ores et déjà demandée à cor et à cri
par Emmanuel Macron, en étendant à l'infini, la possibilité de demande d'asile
aux Pays de deuxième, troisième, quatrième destination aura pour conséquence,
tout en diluant les effets – ce qui est le but recherché afin de permettre à
l’Italie de souffler et de revenir sur le juste chemin de l’alignement – de faire
peser la pression migratoire d'un poids encore plus lourd sur les autres
nations européennes.
Rien, en revanche, ce qui n'étonnera, à vrai dire personne,
au programme de ce sommet sur un début de commencement d'entame d'une action,
si nécessaire militarisée, contre les passeurs, et judiciaire contre les ONG
qui s’en font les complices. Rien non plus sur le raccompagnement immédiat et
automatique des rescapés de la noyade vers le pays de départ, mesures que le
bon sens et la simple compréhension des intérêts vitaux de notre continent devraient
suffire à imposer si l'aveuglement et l’idéologie dominante n'en interdisaient
pas l'usage.
La force du Système réside dans son aptitude à organiser, dans
et par l'unité de ses composantes, sa propre survie. Tant que les droites
nationales ne lui opposeront pas une unité plus forte et plus volontaire, l’Union
saura se défendre et se pérenniser.
Face à la déferlante migratoire, la solution ne peut être
pourtant qu’européenne.
Un devoir nous est exigé. Celui d'organiser à partir de nos
Nations libres et souveraines l'unité politique européenne. Cette unité ne se
fera que dans la clarté des projets, la volonté de résistance et le choix de la
rupture des chaînes qui entravent les peuples de notre espace continental. Elle échouera tant qu’elle cherchera la base de sa
réalisation dans la recherche de coalitions hétérogènes et contradictoires. Elle réussira par la victoire des droites nationales portées
par une même vision de l’histoire et de notre appartenance civilisationnelle.
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@Carllang2022
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L'actualité relative aux bateaux de migrants en méditerranée est l'occasion de lire ou de relire l'extraordinaire livre prémonitoire de Jean Raspail : LE CAMP DES SAINTS. Il décrit les ressorts politiques, psychologiques et médiatiques de la capitulation et de la trahison.
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Huile de palme : légitime colère paysanne
Bloquer le Pays, prendre des millions de Français en otages
n'est pas de bonne politique et le Parti de la France n'a jamais manqué de
regretter que la défense d’intérêts catégoriels soit trop souvent préférée à ceux
de la France. Mais si une colère syndicale peut être considérée comme
légitime, c'est bien celle qui anime aujourd'hui les agriculteurs français. Le blocage en début de semaine dernière de quatorze
raffineries et dépôts de carburant par des centaines de militants de la Fédération
Nationale des Syndicats d’Exploitations Agricoles (FNSEA) et des Jeunes
Agriculteurs (JA) témoigne, en effet, de l’exaspération croissante de nos
compatriotes paysans face à un gouvernement qui, comme ses prédécesseurs,
promet beaucoup et tient peu.
Où sont passés les cinq milliards d’euros du plan de soutien
annoncé en grande fanfare l'année dernière et dont les agriculteurs n’ont toujours
pas vu le moindre centime ?
Que sont devenues les belles envolées d'Emmanuel Macron qui,
pendant sa campagne, a multiplié les signes d'encouragement et de soutien à une
filière agricole qui représente plus de 3 % de l'emploi en France ?
Dans ce contexte chronique d’amertume, de lassitude et de
mécontentement, l'accord gouvernemental à l’importation massive, depuis
l’Indonésie et la Malaisie, d'huile de palme (300 000 tonnes chaque année)
par Total pour l’exploitation de la raffinerie de la Mède en Provence où le
géant de la pétrochimie entend renforcer à bas coût sa production de carburant,
apparaît comme une provocation.
« N’importons pas l'agriculture que nous
ne voulons pas » expliquent les agriculteurs dans l'impossibilité de
s'aligner sur le prix des cerises de Turquie, le blé canadien, le bœuf argentin
ou l'huile de palme asiatique. « S'ils continuent, c'est la mort de
l'agriculture française » a prévenu Jean-Paul Comte, président de la
section régionale Paca de la FNSEA. L’huile de palme est, en effet, achetée a
bien meilleur marché que les matières premières produites en France comme
l’huile de colza ou de tournesol (15 à 20 % moins cher). Une huile de palme par ailleurs contestée par
les organisations écologistes en raison de ses effets supposés sur la santé et
de la nuisance qu’on lui prête en termes de déforestation.
Le rapprochement apparent des positions paysannes et
écologistes n’est bien sûr que de pure circonstance et, sans minimiser les
questions posées tant sur le plan diététique que sur celui de l'environnement,
ce qui nous importe avant tout, c'est le sort de nos agriculteurs confrontés à
la concurrence déloyale en l'occurrence de l'Indonésie et de la Malaisie, mais
aussi des États-Unis ou de l’Amérique du sud, et à l'avidité mercantile des
grands groupes.
Le Parti de la France condamne l’injustice faite aux
exploitants de Colza et de Tournesol, se prononce pour une protection active de
notre monde rural et de son économie, et réclame la mise en œuvre d'un plan de
salut national pour l'agriculture et l’élevage français.
Ce qui est en jeu, en effet, ce n’est pas seulement le destin
individuel de nos exploitants agricoles souvent désespérés et parfois poussés
au suicide, ce qui, en soi, suffirait déjà à faire d’un tel plan une exigence
et une priorité nationales.
Ce n'est pas non plus seulement la préservation des filières
de l'excellence et du savoir faire français.
Ce n'est pas le seul souci de maintenir l'emploi ni de
lutter contre la désertification rurale.
Ce qui
est en jeu c’est le maintien de notre capacité stratégique à l’autosuffisance,
clé de notre indépendance dans un monde en constante mutation et en un temps
plus que jamais incertain.
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Fake-news Une loi inutile, inefficace et dangereuse
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Voulue par Emmanuel Macron, programmée en discussion à l’Assemblée
nationale le 7 juin dans le cadre d’une niche parlementaire permettant le
dépôt d’une proposition de loi présentée par La République En Marche, ajournée
après plusieurs heures de débat officiellement pour raisons de procédure, la
loi portant sur la lutte contre la diffusion de fausses nouvelles, dite, en bon
français, loi sur les Fake news, sera bientôt réexaminée (sans doute en juillet)
avec toutes les chances d’être votée et adoptée.
Cette loi, visant à lutter contre les imputations
diffamatoires au moment des campagnes électorales, tout droit venue de la
grande peur des bien-pensants après l’échec de leur égérie Hillary Clinton
battue par Donald Trump lord de la dernière campagne présidentielle américaine,
est inutile, inefficace et dangereuse.
- Inutile car, comme l'a observé dans un avis
éclairé le Conseil d’État « le droit français contient déjà plusieurs
dispositions visant en substance à lutter contre les fausses nouvelles ».
- Inefficace car la mise en œuvre d'une procédure
judiciaire ultrarapide en période électorale pour ordonner le retrait d’une
information a été considérée par la quasi-totalité des centaines de personnes
consultées pendant l’élaboration de cette loi, comme totalement inapplicable.
Là encore, le Conseil d’État met en garde : « la réponse du juge des
référés, aussi rapide soit-elle risque d’intervenir trop tard, voire à contretemps ».
- Dangereuse en ce qu'elle instaure une vérité
d'État, un label officiel de conformité de la pensée dans une France où
l'arsenal juridique destiné à faire taire toute dissidence et à imposer le
silence aux libres analystes est déjà lourd.
Attaché à la libre parole, à la circulation de l’information
fut-elle politiquement ou historiquement incorrecte et au droit à l’expression des
opinions, le Parti de la France est partisan de la suppression des lois
liberticides et rappelle que, dans une société de droit, seules les insultes
publiques et la diffamation sont condamnables.
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Loi sur le Logement Social : encore et toujours la préférence nationale !
La loi ÉLAN (Évolution du Logement, de l'Aménagement et du Numérique)
qui vient d’être adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale est
emblématique des méthodes obliques induites par une pensée courbe, marques sigillaires
de tous les gouvernements de droite comme de gauche qui se sont succédés au
pouvoir depuis des décennies. Au lieu d'affronter les réalités, on préfère les
contourner.
C'est ainsi que, conscients des conséquences trop visibles de
la loi SRU et de l'idéologie de la mixité sociale dont ils sont pourtant de
chauds partisans, Emmanuel Macron et le gouvernement d'Édouard Philippe, plutôt
que d'abroger cette loi nuisible votée en 2000 qui, en son article 55, impose
aux communes un taux pouvant aller jusqu’à 25 % de logements sociaux sauf
exemption possible depuis 2017, tente d'en amortir les effets comme jadis
Nicolas Sarkozy compensant les 35 heures qu'il craignait de supprimer en instituant
la défiscalisation des heures supplémentaires.
En initiant un effort nouveau en faveur de l'accession à la
propriété des logements sociaux (aujourd’hui à peine 8 000 logements
vendus), et en se fixant pour objectif de construire plus, de construire mieux,
et de faciliter la chasse aux fraudeurs, la loi ÉLAN va, certes, dans le bon
sens.
L'accession à la propriété que la Droite nationale a
toujours défendue, en particulier dans les Conseils régionaux, présente, en
effet, le triple avantage de responsabiliser les habitants, de minimiser les
pièges de la mixité et de permettre aux organismes gestionnaires de ces
logements de disposer des moyens de leurs ambitions en terme de construction.
Le Parti de la France considère pourtant que les demi-mesures
et les quarts de solutions ne peuvent cacher la réalité de ce qu'est devenu le
logement social en France où, le critère principal d'attribution étant le
nombre d’enfants et le degré de précarité supposé et affiché des demandeurs, se
pratique de fait et mécaniquement la priorité étrangère.
Plus de logements sociaux ? Oui ! Plus de
constructions ? Oui ! Plus d'efforts en faveur de l'accession à la
propriété ? Mille fois oui !
Mais le tout devant être réservé aux seuls Français après
réforme du Code de la nationalité et en vertu de la Préférence nationale.
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Le billet de Franck Timmermans Face au déluge… utilisez le BAC !
Il suffisait de préconiser le collage d’affiches pour que
les intempéries se déchaînent ! Je vous suggère donc un affichage plus
discret et moins détrempé : les épreuves du BAC auront lieu, sauf incidents, du 16 au 25 juin la semaine
prochaine. Repérez dans vos départements les lieux des examens, puis les
panneaux d’affichages fixés à l’entrée des locaux. Vous utiliserez des
affichettes de format A3 ou A4 que vous apposerez discrètement sur la partie
des panneaux destinée aux Associations, à l’aide de punaises ou
d’adhésif, sans nuire aux autres. À défaut de panneau associatif, ces
affichettes pourront être collées proprement à proximité des locaux sur les
parcours qui les séparent du parking et des arrêts de transports en commun. Le
texte, imprimé en gros, devra dire ceci :
« Carl LANG et le
PARTI de la France, mouvement de la Droite nationale, populaire et sociale, souhaitent
la meilleure chance et pleine réussite aux étudiants X ( +
adjectif régional « franciliens » par exemple) lors des épreuves du
BAC. Ils démontrent ainsi leur courage et leur persévérance malgré les menaces,
les violences et les grèves ou blocages de toutes sortes. La jeunesse n’a que
faire des stéréotypes du passé quand il s’agit de se préparer au monde du
travail, à l’Europe de demain, aux métiers de l’émulation et de l’excellence
française. Entraver la formation et l’apprentissage des jeunes c’est aggraver le chômage de demain.
Le PDF soutient les
jeunes qui défendent la Liberté de l’enseignement et du travail ». N’oubliez surtout pas d’ajouter en bas les coordonnées
locales et nationales du PDF, adresse, courriel, boîte postale ou téléphones.
Une photo de Carl pourra être ajoutée en tête de texte.
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